BUFFALO BILL

Buffalo Bill
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

William Frederick Cody dit Buffalo Bill, (26 février 1846 à North Plate, Comté de Scott, Iowa - 10 janvier 1917 à Denver, Colorado) est une figure mythique de la Conquête de l'Ouest. Il fut notamment chasseur de bisons et dirigea une troupe théatrale populaire.

Son père était un homme du Kansas, blessé par ses adversaires pro-esclavagistes après un discours lors des évènements qui précédèrent la guerre de Sécession. Il finit par en mourir en 1857. Le jeune William Frederick Cody devint soldat pendant la guerre. Après une vie aventureuse, débutée à quatorze ans, où il participe aux guerres indiennes en tant qu’éclaireur et au développement du Pony Express, il entre dans la légende grâce à l’écrivain Ned Buntline qui raconta ses aventures. Son nom en langue indienne sioux était « Pahaska ».

Son surnom provient du fait qu’il fournissait en viande de bison (buffalo en anglais) les employés des chemins de fer Kansas Pacific et qu’il gagna un duel contre Bill Comstock en tuant 69 bisons contre 48 en une journée. Ils furent juste abattus pour le prestige des chasseurs. Les bisons consommés, par ailleurs, ne furent dépecés que de leurs flancs n'étant pas en contact avec le sol, évitant ainsi aux chasseurs de se fatiguer à les retourner[réf. nécessaire].

De 1882 à 1912, il organise et dirige un spectacle populaire : le Buffalo Bill’s Wild West. Une tournée le conduit lui et sa troupe dans toute l’Amérique du Nord et en Europe. Sitting Bull participe au Wild West Show en 1885 aux États-Unis et au Canada mais n’est pas autorisé à se rendre en Europe. En 1905, le spectacle connait un important succès à Paris. La cavalerie de sa troupe participe, de façon remarquée, au grand cortège du Carnaval de Paris, sorti pour la Mi-Carême. Le spectacle sera présenté au pied de la Tour Eiffel et attirera trois millions de spectateurs.

C’était un spectacle étonnant pour l’époque, destiné à recréer l’atmosphère de l’Ouest américain dans toute son authenticité. Les scènes de la vie des pionniers illustraient des thèmes tels que la chasse au bison, le Pony Express, l’attaque d’une diligence et de la cabane d’un pionnier par les Indiens, la présence de vrais indiens constituant le clou du spectacle.

Pour des millions d’Américains et d’Européens commença alors le grand mythe du Far West qui ne s’éteindra plus et que le cinéma, avec ses figures mythiques des géants de l’Ouest, contribuera à développer.

William Cody construisit en 1904 un lodge nommé Pahaska Tepee pour y accueillir les visiteurs du parc de Yellowstone. En 2011, ce lodge reçoit des touristes tout au long de l'année, le lodge ancien existe toujours mais ne se visite pas.

Sa vie est retracée dans le film Buffalo Bill de William A. Wellman réalisé en 1944 avec Joel McCrea et Maureen O'Hara.

Son plus célèbre cheval est un cheval blanc nommé Isham.

Il est une des rares personnes ayant reçu la Medal of Honor.


Il faut aussi se souvenir que Buffalo Bill avec ses collègues chasseur de bisons sont en grande partie responsables de l'extention des guerres indiennes.
Le bison etait la base de la vie indienne:
- viande fraiche;
- viande séchée pour l'hiver (pemican);
- foururres, peaux
- etc...

Les chasseurs, en plus de la tuerie pour la nourriture des ouvriers du chemin de fer, se contentaient souvent de massacrer les bisons pour en couper les langues, les sécher et les expédier dans l'est où la bonne société les appréciait tout particulièrement.
Ce faisant, ils gachaient des centaines de kilos de nourriture nécessaires aux tribus indiennes, déclanchant colère et représailles...

Jef

Buffalo Bill:

super tes articles !

En tant que Provençal, et un peu Félibre, je me dois d'ajouter à cet excellent article, que

lors de la venue du Wild West Show en France et plus particulièrement à Nimes en 1905,

Buffalo Bill fit la connaissance d'un célèbre Camargais : Le Marquis FOLCO DE BARONCELLI-

JAVON, fondateur, entre autres, de la Nacioun Gardiano, association qui a mis en valeur

le travail de ces cavaliers Provençaux gardiens de taureaux au coeur de la Camargue.

Une belle amitié naquit de cette rencontre et le Marquis "prêta" ses Gardians à Buffalo Bill

pour qu'ils participent au spectacle. Ceci est attesté dans les mémoires du Marquis.

De plus il échangea une longue correspondance avec des "figurants" Indiens Oglalas qui étaient

dans le show, et ces derniers lui ,donnèrent le nom de Zintkala-wast, Oiseau Fidèle.

Ils lui firent cadeau d'une superbe coiffe de plumes qui est toujours visible dans le

Palais du Roure, hotel particulier en AVIGNON, ayant appartenu à la Famille de BARONCELLI,et maintenant Musée.

L'actuelle détentrice du titre de Marquise est la comédienne Sophie DESMARET, qui

avait épousé le Neveu du Célèbre Manadier/Cowboy Français

Pour ceux qui connaissent la station balnéaire Les Saintes Maries de la Mer, sachez que

si ce petit village Provençal est connu, c'est grâce aux différentes prises de positions du

Marquis FOLCO DE BARONCELLI-JAVON en faveur des Gitans qui chaque année, au mois de Mai viennent de toute l'Europe en

Pélerinage aux Saintes Marie de la Mer,pour honorer Sarah leur Sainte Patronne,laquelle Sarah aurait été la servante qui accompagnait les trois:e

Marie Madeleine, Marie Salomé et Marie Jacobé toutes trois liées à Jésus de Nazareth. elles étaient accompagnées, entre autres, de Joseph

d' Arimathie

Pardon d'avoir été aussi long !!!!!!!!

Prouvençau es tu.
Iéu tambèn.
Papelissier vèire tu;
Salut bon coulego!
Jef

Coupo Santo


Prouvençau, veici la Coupo
Que nous vèn di Catalan ;
A-de-rèng beguen en troupo
Lou vin pur de noste plant.

Coupo Santo
E versanto
Vuejo à plen bord
Vuejo abord
Lis estrambord
E l'enavans di fort !



Alors se veren à PAPELISSIER, bono journado, Coulego

sujet très intéressant....

BUFFALO BILL à TARASCON




Dimanche 26 juin.

Retour en 1906 à la rencontre
du “Buffalo Bill’s Wild West Show”

Il y a un peu plus d’un siècle de cela, le Buffalo Bill's Wild West
show est venu en France à plusieurs reprises. Lors de sa première
tournée, en 1889, il ne s'est produit qu'à Paris, Lyon et Marseille. En
1905, lors de son second passage dans l'hexagone, le spectacle fut
présenté dans 120 villes françaises. Cette dernière tournée s’acheva
avec une représentation à Arles le 30 octobre 1906.
Ce show de l’histoire de la conquête de l’Ouest Américain devait être
plus qu’une cavalcade, mais une véritable reconstitution avec de vrais
Indiens dont le chef Sitting Bull, une attaque de diligence, la parade
du Far West, le tir au révolver et la dernière bataille du Général
Custer. La rencontre avec le marquis de Baroncelli marqua également
cette période de l’histoire de la Camargue. C’est cette destinée hors du
commun et quasi irréelle que les Fêtes de la Tarasque mettront à
l’honneur en 2011.


Dimanche 26 juin

08h30 : Déjeuner des chasseurs sur le CDIC « Hallebarde » (barrage de Vallabrègues)

10h45 : Retour spectaculaire de la Chasse de Tartarin
Grand Spectacle sur le Rhône
Tartarin plage transformé en campement des indiens
Spectacle « l’attaque des indiens », Tartarin, capturé par les indiens
de Sitting Bull, sera-t-il délivré par le célèbre Buffalo Bill ?

11h30 : Défilé de Tartarin et de Buffalo Bill
Bd du château, Avenue de la République, Cours Aristide Briand, Bd Victor Hugo, Cité du Cheval
- Le Réveil Tarasconnais
- Les Gardians de Camariguo
- La Nacioun Gardiano
- Buffalo Bill et le Marquis de Baroncelli
- Les Cow-boys et les Indiens de la parade du Wild West Show ( Ecuries Voltéo)
- Les trois Chariots du Texas (Les Attelages Barin)
- La Country Tarasconnaise et sa diligence (Ecuries Voltéo)
- Les Charros Mexicains
- Les Ecuries Olivier Boutaud
- La Caravane des Chercheurs d’Or
- Médiévalys
- Les Tambours d’Orange
- L’Amicale Equestre de la Montagnette
- La Cour du Roy René
- Les groupes folkloriques locaux
- Soie et Velours d’Argence de Beaucaire
- La Tarasque et les Tarascaïres
- Tartarin et sa suite
- La peña de St Etienne du Grès

15h30: Grand Spectacle Equestre du « Wild West Show » à la Cité du Cheval
Avec le célèbre Buffalo Bill, Les Mexicains, les Cowboys, les Indiens,
l’attaque de la diligence, voltige et dressage des chevaux et les
amazones de Boutaud.
Avec la participation des Ecuries Voltéo, de l’Amicale Equestre de la
Montagnette (Reprise des Tandems, le Carrousel des Tridents, le
Carrousel des Gardianous) et de Camariguo

17h30: NOVILLADA (arènes municipales)
6 Novillos de la ganaderia PAGES – MAILHAN
Novilleros : JUAN LEAL (Arles)- CAETANO ORTIZ (Béziers), JUAN MILLIAN (Espagne) .
Réservations : Service des Régies de la Mairie de Tarascon tel : 04 90 91 51 25.
Informations : Office de Tourisme tel : 04 90 91 03 52.

19h30: Encierro. Quai du Rhône (manade Rémy CHAIX)

21h00 : SOIREE DISCO Village Bodegas, place du château
Avec 2 groupes mondialement connus et le grand Orchestre attractif « Tenue de Soirée »

22h : SANTA ESMERALDA, Leroy Gomez : “Don’t let me be misunderstood”,
tube n°1 dans le monde, avec 46 disques d’Or et 42 de Platine. Un tube
mondial sur lequel toute la planète a dansé.

22h30 : GIBSON BROTHERS: “Non stop dance”, “Cuba”, “Que sera mi vidas”, etc.

01h30 : Clôture des Bodegas



Lundi 27 juin
08h30 : Petit-déjeuner (Tartarin Plage).

10h30 : Abrivado
Manade Chapelle Albert
Départ terrain CNR, tour de ville, jusqu’aux arènes

12h30 : Aïoli des Municipaux (jardin des plantes)
Animé par la Peña la Gardounenco.20 Euros. Tél: 04 90 91 51 46

16h00 : Course Camarguaise. 8ème souvenir « Aimé Garcin » comptant pour le Trophée de l’Avenir

18h45 : Encierro Quai du Rhône.
Manade Rémy CHAIX

21h45 : SOIREE DE CLOTURE DES FETES
Avec le Spectacle Evènement « Le Roi Lion » par la Compagnie Equinoxe

22h15 : Spectacle Son et Lumières
pyrotechnique : « Le Roi Lion » terrain CNR.

22h45 : Clôture des Fêtes avec la Compagnie « Equinoxe »


Pendant toute la durée des Fêtes :
- Attractions foraines (cours Aristide Briand, place de la Gare)
- Pour les 3 soirées, réservez vos tables auprès des associations : (Tarif unique, menu à 18€ ) ;
Protection Avenir Chasse Tarasconnaise: 06 10 86 56 30 -06 62 09 18 52 -06 62 09 23 07
Tennis Club : 06 27 22 67 58 -06 81 10 00 08- 06 20 72 40 20.
Rugby club : 06 80 33 73 08- 06 15 51 68 65- 06 12 15 74 14.
Football club : 06.15.37.19.84 - 06 18 01 53 79.
Pêcheurs et chasseurs Tarasconnais : 04.90.91.45.54- 06 77 02 99 94 - 06.66.52.50.91 - 04 90 91 23 37.



lire le programme de la manifestation

Merci Gran'pa Jef !

Merci Jerry Spring pour l'annonce du “Buffalo Bill’s Wild West Show” !

Elfy

Plusieurs Lakota sont restés dans cette région, la tradition continue : des Lakota refont (en plus petit) le wild west show en france. Ils visitent régulièrement leurs cousins à Pine Ridge

le record de plusieurs milliers de bisons tués en quelques mois a été battu par plusieurs autres tireurs ... qui avaient moins de contact avec la presse. Cody a donc participé à l'extinction du bison, par son action et surtout tout le buzz fait en même temps (qui a incité le "public" à en faire autant).
Il a aussi sorti de la léthargie et du profond ennui des réserves des Lakota, il a fait connaitre ce peuple natif et sa tombe est, aujourd'hui encore, régulièrement fleurie par des Lakota. Peu de blancs peuvent en dire autant

Voici un article que j'ai réalise pour une revue !
Si tus es intéressé Trusty !



Octobre 1867.
William Frederick Cody devint Buffalo Bill.

William Cody a vingt et un ans, il vient de quitter son domicile familial car il a fait de mauvaises affaires avec son associé William Rose, en réalité il vient de perdre toutes ses économies dans le projet de construction d’une ville qui aurait du s’appeler Rome, le projet était ambitieux mais simple, il suffisait de construire une ville et d’attendre que le train arrive pour pouvoir spéculer sur les bâtiments, seulement la ligne fut déviée et passa quelques milles plus loin ! Et pour finir dans son auberge le « Golden Rule Hotel » à Salt Creek (Kansas),  il offrait un peu trop le gîte et à boire à tous ses clients et amis assoiffés.
De nouveau éclaireur pour l’armée, et cette fois sous les ordres du Général Custer, William connaissant la région comme sa poche, il est chargé de guider la troupe de Fort Hayes  à Fort Larned et de porter des ordres écrits entre les différents postes avancés de l’armée dans ce territoire contrôlé par les Indiens.
Le réseau occidental de la  Kansas Pacific Railroad ayant atteint le centre du Far West, la compagnie décida de faire appel à des chasseurs experts dans la chasse aux bisons.
William était à la recherche d’un travail lucratif, la proposition des Frères Goddard qui avait le monopole du ravitaillement de la compagnie du chemin de fer vint à ses oreilles.
William Cody proposa ses services mais à un tarif de 500$ par mois vu les risques importants, les Indiens chevauchaient sans cesse dans la région et avaient déjà fait six morts lors d’une attaque du chantier.
Pour se procurer de la viande, on devait s’éloigner de la voie à des distances de cinq à dix milles (1). La société refusa dans un premier temps mais comme les bisons sont du gibier et que personne ne facturera la viande, la société Goddard Frères accepta mais à condition de fournir une douzaine de carcasses par jour dont on n’utilisait que les bosses et les quartiers arrières (2), il fallait pourtant ravitailler 1200 personnes.
Cody avait pour seule arme son fusil  qu’il appelait Lucrèce Borgia (3) et comme formidable allié son cheval  Brigham (4)
(Sic) «  J’ordonnai à l’un de nos hommes d’atteler ses chevaux à un chariot, et de me suivre, parce que je partais à la recherche du gibier et que nous ramènerions de la viande fraîche pour le dîner. Ma selle étant restée au camp, j’empoignais les rênes de Brigham et le montais à cru. J’étais armé de mon tueur de bisons bien connu, baptisé Lucrèce Borgia. Il s’agissait d’un fusil très moderne à chargement par la culasse qui m’avait été fourni par le gouvernement. »
Il s’agit d’un fusil Trapdoor à culasse pivotante fabriqué à l’arsenal de Springfield de calibre 50-70. La balle tirée par cette arme pesait 29 grammes et était propulsée par une charge de poudre noire de plus de quatre grammes, ce qui l’amenait à une vitesse de 450 mètres par secondes.
En huit mois  le tableau de chasse de Cody sera de 2928 bisons abattus pour le compte des Frères Goddard.
Les ouvriers du chemin de fer appelaient affectueusement William Cody du sobriquet de « Buffalo Bill » car en Amérique William se transforme souvent en Bill.
Il y avait au moins une douzaine de « Buffalo bill »(5) sur la Frontière, William n’était pas le seul chasseur de bisons, d’autres tuaient le bison pour leur langue et la bosse dans un premier temps, car c’était un mets raffiné dans les restaurants de l’Est.
Le massacre continua pour les peaux qui fournirent du cuir de courroie aux industries en plein essor.
Wyatt Earps et Bat Masterson  furent pendant un temps écorcheurs de bisons, ils suivaient les chasseurs qui abattaient les bêtes.
Le titre de « Buffalo Bill » à cet endroit de la Frontière était revendiqué par Billy Comstock  dit « Médecine Bill » (6)

Le match des deux Bill.
Ce fut au cours de cette campagne que les officiers qui tenaient garnison au Fort Hays organisèrent le « championnat de mise à mort de bisons » .
Des affiches furent posées à toutes les gares du nouveau réseau, et un train spécial dit « train de plaisir » amena de Saint Louis une centaine de passagers, parmi lesquels figuraient Louise et son bébé Arta, la femme et la fille de William Cody.

Texte de l’affiche
Grande excursion
Au
Fort Shéridan
Kansas Pacific Railroad
Match de tir aux bisons
Pour
500 Dollars de chaque côté
et le
Championnat du monde
entre
Billy Comstock
(Le fameux scout)
Et
W. F. Cody
(Fameux tueur de bisons pour le Kansas Pacific Railroad)

Les bisons abondaient à vingt milles à l’est de Shéridan et les prairies étaient assez plates, ainsi les spectateurs pouvaient voir de loin toutes les péripéties du match.
Les spectateurs descendirent du train et furent convoyés par des chariots ou des chevaux de selle à l’endroit du point de départ du concours de tuerie de bisons ! Cody montait Brigham et se servait de sa Lucrèce Borgia, son adversaire Billy Comstock  avait un rifle Henri en 44 rimfire, calibre bien moins puissant, mais à répétition avec 17 cartouches dans le magasin. L’enjeu était de 500$ pour celui des concurrents qui, du haut de son cheval tuerait le plus de bisons pendant une journée de huit heures.
Départ à huit heures le matin, pour s’achever à quatre heures de l’après midi le même jour.
Un témoin suivrait chaque chasseur pour compter les bêtes abattues, les deux concurrents aborderaient le troupeau en même temps.
Le troupeau se scinda immédiatement en deux parties, Comstock prit le groupe de gauche et Cody celui de droite, William Cody avait une particularité, c’était de réussir à entraîner le troupeau affolé à tourner en rond, pour cela il amenait son cheval à la tête de la horde, de manière à abattre les meneurs. Puis il rabattait les bêtes sur la gauche et les obligeait à se regrouper afin de les forcer à tourner sans plus avancer. Il y eut trois reprises de la poursuite après les arrêts successifs des bisons. A la première partie, Cody tua trente huit bisons, Comstock vingt trois. Entre chaque partie les spectateurs se rapprochaient des troupeaux et sortaient de leurs voitures des caisses de champagne qu’ils avaient amenées avec eux. William Cody ne manqua pas de faire la pose avec ses admirateurs et de boire quelques verres de champagne.
(sic) « Le champagne s’avère une excellente boisson quand on le déguste assis dans l’herbe verte des prairies du Kansas »
A la deuxième partie, un troupeau qui contenait surtout des femelles et des veaux plus rapides, Cody abattit dix huit bêtes, Comstock quatorze. Les spectateurs se rapprochèrent de nouveau et servirent un repas aux compétiteurs, avec du champagne, bien sûr !
Pour la troisième et dernière partie, Cody donna une exhibition de son adresse de tireur et d’écuyer, rejetant selle et bride, il pénétra dans le troupeau et tua rapidement treize bisons, Comstock seulement neuf. Cody totalisait ainsi soixante neuf têtes contre les quarante six (7) de Comstock, l’arbitre le proclama « Champion des tueurs de bisons de la Prairie » et déclara que lui seul avait droit au titre de « Buffalo Bill ».
La compagnie du Kansas Pacific fit naturaliser les têtes des buffles abattus dans cette chasse mémorable et les distribua comme réclame dans le pays, afin de faire connaître la région que la nouvelle ligne allait traverser.
La construction du chemin de fer se termina et pendant dix huit mois Buffalo Bill avait alimenté les cantines du chantier en viande fraîche, totalisant  4280 bisons abattus.
Lorsque la ligne fut construite jusqu'à Shéridan, la compagnie décida d’en rester là pour le moment, Buffalo Bill fut obligé de chercher un nouveau travail.
Il ne tarda pas à être recruté comme éclaireur pour le gouvernement au service du Général Sheridan, avec lequel, à la demande du Général Sherman, il participera à la chasse aux bisons pour le Grand Duc Alexis de Russie.
Le fils du Tzar Alexandre II avait 21 ans comme Buffalo Bill, une profonde sympathie s’installa.
Sur les conseils de Buffalo Bill Alexis tua 56 bisons en deux jours ! Alexis reconnaissant, lui fit de nombreux cadeaux  dont des boutons de manchettes en or.
Une autre chasse aux bisons fut organisée pour Alexis et conduite cette fois par Custer, chargeant un troupeau de bisons avec sa troupe de cent cavaliers et quelques civils tirant à  volonté, 200 bêtes furent tuées, dont 62 pour Alexis.
En 1872 Buffalo Bill participa à une autre chasse aux bisons avec le Comte de Dunraven.
Sur les 50 millions de bisons estimés en 1860, il n’en resta plus que 1091 en 1889.
Buffalo Bill tua son dernier bison le 14 décembre 1910 sur le ranch de Gordon W. Lillie surnommé « Pawnee Bill » près de Pawnee  (Oklahoma) ce fut à l’occasion d’un pique nique organisé en son honneur et en celui d’un groupe d’amis venu de New York. Il s’agissait d’un vieux bison et Buffalo bill le tua d’une seule balle.

Fabien Féré

(1) 8-16 km.
(2) Quel gâchis ! d’où l’agitation des Indiens.
(3) Lucrèce Borgia était une princesse italienne de la Renaissance,     d’après la légende, elle tuait sans pitié ses ennemis par le poison.
(4) Nommé ainsi pour son admiration à Brigham Young, chef des Mormons fondateur de Salt Lake City.
(5) William Mathewson, le vrai Buffalo Bill, il sauva de la famine des colons en tuant des bisons pour les nourrir.
(6) Chef de l’équipe des éclaireurs, guide et interprète de Fort Wallace ( Kansas).
(7) Dans certains écrits on trouve le chiffre de 48.

sur les lakota, voir le superbe film "Into the west"



et pour connaître au mieux l'esprit des tueurs et affameurs des lakota , lire l'excellent livre "tueur de bisons"



sans oublier Wikipédia, Buffalo Bill, la chasse aux bisons ....

D'après le livre "les armes à feu" et leur histoire  (f. WILKINSON)



William CODY , appuyé nonchalamment sur le fusil Winchester qu'il utilisait. Il atteignait presque toujours sa cible, car il utilisait des cartouches à plombs et non à balle